Ses Monuments
–Les fontaines : Saint-Georges du Bois est situé sur une colline et ne peut donc pas retenir l’eau. C’est pour cela que des fontaines ont été construites aux XIXème et XXème siècles. Elles appartiennent à plusieurs propriétaires et ont été jusqu’au début des années 1950, l’unique point d’eau dans le bourg. Aujourd’hui désaffectées, la municipalité souhaite les acquérir au fur et à mesure des opportunités afin de les réhabiliter. Elles se situent rue des fontaines, à proximité de la rue de Sablé
–Le château d’eau : Il fut construit en 1952 pendant l’installation du réseau d’eau potable. Il marque un tournant à la vie quotidienne des habitants qui jusque là, n’avaient que les fontaines comme points d’eau. Il n’est plus en fonctionnement depuis 2015.
–L’Eglise de Saint-Georges : Outre le fait que cette église porte la dédicace de Saint-Georges, Sainte Apolline faisait également l’objet d’une dévotion particulière. L’église et la cure dépendaient de l’abbaye Saint-Julien-du-Pré du Mans. Il semble qu’un établissement permanent ou prieuré fut possédé par les religieuses en 1833.
Édifiée au XIVe siècle et XVe siècle, elle est agrandie au milieu du XIXe siècle (voir section sur le XIXe siècle). Elle dépendait alors, comme la cure, de l’abbaye Saint-Julien du Pré au Mans, qui, semble-t-il, posséda aussi un prieuré sur la commune.
Les murs sont en pierre et en tuffeau, tandis que la toiture est en petites tuiles plates. A l’occasion d’une récente rénovation totale du bâtiment (extérieur et intérieur) qui s’est étalée sur plus de vingt ans pour des raisons budgétaires , des traces de peinture du XVIe siècle ont été découvertes sous de nombreuses couches de peintures appliquées au cours des siècles. Elles ont été restaurées sur un espace de plusieurs mètres. L’intérieur est en plâtre blanc, ornementé de fleur de lys de couleur brique tandis que la voûte est lambrissée en planche de chêne.
La commune a choisi une opération particulière pour la rénovation des vitraux : l’église avait huit vitraux blancs et les a remplacés par de vrais vitraux colorés. Grâce à l’aide du conseil général, ce sont les Boisgeorgiens qui ont choisi les nouveaux vitraux qui sont venus ornementer l’église. Le vote à bulletin secret a eu lieu le 11 mars 2010 et ce sont les vitraux de Marie-Laure Mallet-Melchior qui ont été mis en place. Les anciens (dans le chœur) ont été démontés, rénovés et remplacés par des vitraux éphémères pendant la rénovation.
L’église de Saint-Georges-du-Bois
L’église possède aussi de nombreuses statues dont une est inscrite sur les listes des monuments historiques.
- La Vierge à l’Enfant : c’est la plus ancienne, elle date du XIVe siècle et est donc contemporaine à la construction de l’église. Elle reste en excellent état malgré les mutilations subies pendant la Révolution. C’est le seul patrimoine classé de la commune : classé au titre d’objet le 16 mars 1976 sur les listes des monuments historiques. Elle a été entièrement restaurée et ses coloris d’origine ont été remis en valeur. Six couches de peinture superposées, du XVè au XIXè siècles ont été identifiées.
- Sainte Barbe : elle date de XVIIe siècle, est en terre cuite polychrome.
- Saint Georges : saint patron de la commune, il se doit d’être présent dans l’église. La statue date du XVIIe siècle.
- La Vierge de Pitié : elle date de XVIIe siècle, est en terre cuite polychrome et vient d’être complètement restaurée (mi 2009).
- Saint François d’Assise, attribuée au sculpteur manceau Michel Chevallier, date de la première moitié du XVIIe siècle et a été complètement restaurée fin 2007. Elle est en plâtre.
- Sainte Martyre : en terre cuite polychrome du début du XVII ème siècle, pourrait être Sainte Apolline, mais les attributs disparus dans sa main droite ne permettent pas de l’attester.
- Saint Sébastien : terre cuite polychrome, de même facture que Sainte Martyre, est également datée du XVII ème siècle.
- Saint Étienne daterait du XIXe siècle. Cette dernière œuvre est très lourde, ce qui suggère qu’elle est pleine, ce qui est assez rare.
- Une autre statue, disparue, Jeanne d’Arc datait de 1942. Elle avait été réalisée par le sculpteur Ernest Hiron.
Ses cloches sont, aussi, assez anciennes :
- La première information sur des cloches de l’église date du 19 août 1722, mais il y en a déjà d’autres. Cette cloche est baptisée par le Révérend Père Leblanc prêtre supérieur de l’Oratoire, nommé par la très Révérende Dame de Berhingen, abbesse de Pré, Anne Marie Madeleine Thérèse, et par Charles Tallement, prêtre, curé de Saint-Georges-du-Bois. Les recherches n’ont pas permis de connaitre son destin.
- La cloche Julienne-Françoise coulée en 1830 a été restaurée fin 2008.
- La cloche Renée née en 1830.
- La cloche Jeanne d’Arc est née en 1913. C’est une donation de l’abbé Motay qui offre cette troisième cloche à l’église. Elle est baptisée, entre autres, par Monseigneur de La Porte, évêque du Mans. D’un poids de 204 kg, elle est fondue par Amédée Bollée le 5 août 1913.
Cloche Renée |
Pour le mobilier de l’église, on trouve huit stalles en bois du XVIIe siècle, ainsi qu’un banc coffre en bois datant du XVIIIe siècle.
Enfin, l’histoire de l’église ne s’arrête pas là : le 18 juin 1940, un bombardement allemand endommage gravement le clocher.
De 2005 à fin 2010, l’église était en rénovation complète (façades, clocher, murs, statues, vitraux).
La flèche du clocher est un des deux points géodésiques de la commune.
L’énigme de l’église
Lors des travaux de rénovations des murs intérieurs de l’église à l’automne 2009, une découverte a été faite : une pierre de 30 cm au carré avec un trou ressemblant à une serrure en son centre.
Malgré les recherches, la signification ou la fonction de cette pierre demeure un mystère. Elle semble avoir été récupérée d’un autre bâtiment, pour servir à la construction de l’église. Petit détail, elle est creuse.
L’ancien presbytère
Belle bâtisse du XVIè siècle érigé en plein centre bourg et entièrement réhabilité en 1999/2000. Aujourd’hui, ce bâtiment accueille un logement en location et différentes salles de réunion. Il est géré par la commune.
La commune possède un petit patrimoine, reflet de la petite et de la grande histoire et témoignage du passé.
Les calvaires
La croix Sainte Apolline | Carrefour de la Locherie | Calvaire route de souligné |